dimanche 1 janvier 2023

Bertrand Tièche

Article en cours de mise à jour au 02/01/2023

Bonjour, 😊

    Je me présente, mon nom est Bertrand Tièche. Le nom de domaine qui redirige sur ce blog est tieche.net

    Le hasard (où Google) a fait que vous découvrez cette page de mon modeste blog. Peut-être faisiez-vous une recherche concernant l’un des livres qui s'y trouvent. Si c’est le cas, j’espère que l’article vous aura intéressé et surtout qu’il vous aura donné envie de lire le livre, puisque c’était le but de ce blog. Je parle au passé parce que je ne publie plus guère d’articles sur ce blog.

    J’ai néanmoins décidé d'utiliser ce vieux blog (premier article en 2009), pour me présenter un peu. Mes sites et blogs m'aideront à cette tâche.

   J'ai créé de nombreux sites et blogs depuis 2003, (ainsi que de très nombreuses pages Facebook). Certains n'existent plus (celui de 2003), mais il en reste encore quelques-uns en ligne, qui de plus, sont toujours actifs. On peut en trouver la liste sur le menu situé à droite. Mais je vais en présenter les trois principaux sur cette page. 😉


Transitio


    En ce 2 janvier 2023, le site d'origine n'est plus en ligne https://transitio.net/. Le logiciel avec lequel je l'avais créé est devenu périmé et a causé sa perte (attaques de hackers, etc.). Au 3 mars 2021, il avait tout même reçu plus de 619.000 visiteurs pour ses 250 articles.

Statistiques au 05/03/2021

    Mais Transitio existe toujours, car je l’ai copié sur le service de Google appelé Blogger et c’est dans ce nouvel environnement que je continue de publier des articles sur Transitio, à la nouvelle adresse suivante : https://www.transitio.info/

Nouveau site sur Blogger

L'histoire de Transitio.

    Transitio m'a été inspiré en 2010 par mon boulot d'ingénieur thermicien, lorsque j'ai pris conscience, à la lecture de certains documents du gouvernement (lire cet article), de la crise énergétique gravissime dans laquelle nous entrions progressivement. 

    Mais j'ai rapidement étendu mon intérêt, de la transition énergétique à d'autres formes de transitions, comme la transition sociétale. Même si mon point de vue a pu évoluer sur certains points, je ne renie aucun de mes articles sur ce site. Par exemple, même si c’est à présent très à la mode de croire à un effondrement de nos sociétés, faute de ressources et d’énergie. Ma connaissance de l’histoire et mon humanisme, font que j'incline à penser que nous vivons plutôt une passionnante et surtout indispensable période de transition.

    Ma passion pour l'histoire fait également que je me rends compte, n'en déplaise aux prêcheurs d'apocalypses diverses et variées, que nous vivons sans en douter la plus belle période de l'histoire de l'humanité. Oui, je sais, cela peut étonner. Mais à ceux qui en douteraient, je conseille amicalement de lire un livre d'histoire. Amusez-vous à comparer la peste noire qui au 14ème siècle décima entre 30% et 50% de la population européenne en 5 ans, avec la pandémie de la COVID que nous avons traversée. Attention, je ne minimise pas la gravité de la pandémie actuelle ! Mais nous vivons une époque formidable où il aura suffi de quelques mois pour mettre au point plusieurs vaccins efficaces !

    Concernant les catastrophes que l'on nous promet je vous invite à lire cet article qui m'a demandé un travail énorme : "Ces catastrophes qui n'ont pas eu lieu. Message d'espoir"

    Concernant la pandémie, je me permets de signaler, en toute modestie" qu'un article que j'ai rédigé et publié sur Transitio le 18 décembre 2012, évoquait précisément ce risque d'un nouveau coronavirus ! (Le premier apparu ayant été le SRAS en 2002).

Le voici : "Les services de renseignements américains imaginent 2030".

    Dans tous mes articles, quelques soient les sites ou blogs, le fil conducteur est mon désir de comprendre. Toutes mes informations sont sourcées et je donne toujours des liens donnant accès à de précieux documents.

    J'ai abordé nombre de sujets. Je pense que la lecture des quelques articles ci-dessous pourraient vous intéresser :

Et bien sûr, je parle aussi de l'énergie !

    J'arrête là les exemples d'articles sur Transitio, car il y a plus de 260 ! Néanmoins, si vous les lisez, vous verrez que je renvoie souvent à des articles de ce Blog-notes. Car comment se poser des questions sur le pouvoir, ou sur le fonctionnement du cerveau, si l'on n'a pas lu certains des auteurs dont je parle dans ce blog ?


Ce "Blog-notes".


    J'ai décidé de l'utiliser pour y faire figurer cette page de présentation. Mais il recèle tout de même 86 articles traitant de livres qui ont compté pour moi. Beaucoup sont absents bien sûr, surtout en littérature. Peut-être en parlerai-je plus tard, ici, ou ailleurs.

En voici juste quelques-uns, pris au hasard :

    La plupart des ouvrages figurant dans cette liste, de même que dans le reste du blog, sont des ouvrages dont la lecture vous change. La pensée ne peut évoluer, progresser, que si elle est dérangée, voire choquée. Une personne dont la pensée progresse est une personne qui sait changer d'avis, à la lueur de nouveaux éclairages. De même, il est nécessaire d'avoir conscience, de ce qui peu à peu a construit ce que nous pensons être notre opinion.

    Passons à présent à un autre site WEB, concernant un tout autre sujet. Mais si vous le visitez et que vous le lisez, vous constaterez que ma réflexion sur le sujet qu'il traite repose sur la même préoccupation : comprendre et ne surtout pas juger...


La Révolution française.

Son adresse est la suivante : https://www.revolutionfrancaise.website/

La Révolution française

   C’est principalement ma passion pour la philosophie et les fruits qui en naquirent au 18ème siècle, qui m’a conduit progressivement à m'intéresser à cet événement majeur que fut la Révolution française. J'ai reçu une éducation laïque et républicaine, mais ce site n'est ne défend pas une vision partisane de la Révolution française. Je n'idéalise donc aucun de ses acteurs. Ce qui me passionne le plus, concernant ce moment de l'histoire, j’étais également sensible aux valeurs politiques qui naquirent durant cette très courte période de l’histoire, c'est que si peu de gens, avec si peu de moyens ont pu inventer tant de choses et surtout d’idées nouvelles qui ont profité ensuite à toute l’humanité.

    Le philosophe Emmanuel Kant fut l’un des premiers à le comprendre, lorsqu’il écrivit en 1798 :

"Même si le but visé par cet événement n’était pas encore aujourd’hui atteint, quand bien même la révolution ou la réforme de la constitution d’un peuple aurait finalement échoué, ou bien si, passé un certain laps de temps, tout retombait dans l’ornière précédente (comme le prédisent maintenant certains politiques), cette prophétie philosophique n’en perd pourtant rien de sa force. Car cet événement est trop important, trop mêlé aux intérêts de l’humanité, et d’une influence trop vaste sur toutes les parties du monde pour ne pas devoir être remis en mémoire aux peuples à l’occasion de certaines circonstances favorables et rappelé lors de la reprise de nouvelles tentatives de ce genre. " (…) "Dès le début, la Révolution française ne fut pas l’affaire des seuls Français."

(Emmanuel Kant - Le Conflit des Facultés et autres textes sur la révolution)

Son titre est un peu farfelu : "L'histoire, la vérité, le bien, le mal, et toutes ces sortes de choses très relatives".

Le plus simple est d'aller le visiter et de lire sa page d'accueil en cliquant sur l'image ci-dessous 😊



A suivre, article en cours de rédaction. 😊








jeudi 13 mai 2021

Haruki Murakami, 1Q84, "La ville des chats"


    Je ne m'attendais pas à éprouver de nouveau l'envie de parler d'un roman dans ce blog-notes et encore moins celle d'écrire un nouvel article.

    A présent, le plus souvent, les romans m'ennuient. Mais le livre de Haruki Murakami "1Q84" constitue une exception. C'est un livre monde, ou plutôt un univers. L'histoire est aussi étrange que passionnante. Il y a dans le second tome, cette parabole de la ville des chats, qui me trouble énormément.

    Combien d'entre nous finissent prisonniers d'une semblable ville ? Combien se sont perdus ?

    L'auteur lui-même semble s'être égaré dans cette ville des chats, dans le troisième volume.

    En lisant cette parabole, chaque lecteur ne comprendra, comme il est d'usage, que ce qui lui ressemble. Nombre d'entre-nous ont déjà aperçu ou même peut-être visité cette ville des chats.

    Tandis que je rédige ce billet, je pense aux scénarios de vies, sortes de boucles temporelles dans lesquelles parfois nous nous enfermons, reproduisant sans cesse, les mêmes types de relations, de vies et d'échecs, comme dans un jour sans fin.


Et vous, qu'allez-vous trouver en visitant cette ville des chats décrite par Murakami ?

Voici l'extrait :

"Lorsque le train quitta la garde de Tokyo, Tengo sortit le livre de son sac. C'était une anthologie de nouvelles sur les thèmes du voyage, et comprenait un récit appelé « Town of cats », un écrit fantastique écrit pat un allemand que Tengo ne connaissait pas. Selon la préface, l’histoire avait été écrite entre les deux guerres mondiales.

Dans cette histoire, un jeune homme voyage seul, sans destination précise en tête. Il monte dans le train et descend à chaque arrêt qui éveille son intérêt. Il prend une chambre, voit les sites, et reste aussi longtemps qu’il a envie. Quand il en a eu assez, il prend un autre train. Et passe toutes les vacances de cette façon.

Un jour, il voit de la fenêtre du train une belle rivière. De vertes collines bordent le ruisseau sinueux, et plus loin se trouve une jolie petite ville avec un vieux pont en pierre. Le train s’arrête à la gare, et le jeune homme y descend avec son sac. Personne d’autre ne descend, et, dès qu’il pose le pied sur le quai, le train repart.

Aucun travailleur dans cette gare, qui ne doit avoir que peu d’activité. Le jeune homme traverse le pont et se promène dans la ville. Tous les magasins sont fermés, la ville est complètement désertée. Il n’y a personne à la réception de l’hôtel. La zone semble complètement désertée. Peut-être que tout le monde fait la sieste. Mais il n’est que dix heures trente du matin, beaucoup trop tôt. Peut-être que pour une raison particulière tout le monde à abandonner la ville. De toute façon, le prochain train ne passerait pas avant le lendemain matin, aussi il n’avait pas d’autres choix que de passer la nuit ici. Il partit à la découverte de la ville pour tuer le temps.

En fait, il se trouve dans la ville des chats. Quand le soleil commence à décliner, de nombreux chats viennent se balader près du pont – Les chats sont tous différents de type et de couleur. Ils sont beaucoup plus grands que des chats ordinaires, mais ce sont quand même des chats. Le jeune homme est intrigué par cette ville. Il se précipite dans la tour de l’église dans le centre de la ville et grimpe au sommet pour se cacher. Les chats continuent leurs affaires, à lever les volets des magasins ou s’asseoir à leur bureau pour démarrer leur journée de travail. Bientôt, d’autres chats arrivent, ils traversent le pont comme les premiers. Puis entrent dans les magasins pour acheter des choses ou vont à l’hôtel de ville pour traiter des questions administratives ou manger un repas au restaurant de l’hôtel ou boire de la bière à la taverne et chanter des chansons. Parce que les chats peuvent voir dans l’obscurité, ils n’ont presque pas besoin de lumières, mais cette nuit la lueur de la pleine lune inonde la ville, ce qui permet au jeune homme de voir tous les détails cachés de son perchoir dans le clocher. Lorsque l’aube approche, les chats terminent leur travail, ferment les magasins, et quittent la ville retraversant le pont.

Au moment où le soleil se lève, les chats ont disparu, et la ville est de nouveau déserte. Le jeune homme descend, prend un des lits à l’hôtel, et va dormir. Quand il eut faim, il mangea du pain et du poisson qui avaient été laissés dans la cuisine de l’hôtel. Quand en fin de journée, l’obscurité revint, il se cacha dans la tour à nouveau et observa les activités des chats jusqu’à l’aube. Les trains arrêtaient à la gare avant midi et en fin d’après-midi. Aucun voyageur visible, et personne sur le quai, soit. Pourtant, les trains s’arrêtent à la gare pendant exactement une minute, puis repartent. Il pourrait prendre un de ces trains et quitter la ville de chat en se cachant. Mais il ne le fait pas. Jeune, il a une curiosité grandissante et, est prêt à l’aventure. Il veut apprendre plus de cet étrange spectacle. Il souhaiterait savoir quand et comment cet endroit est devenu une ville de chats.

Durant la troisième nuit, un remue-ménage éclata sur la place juste en dessous de l’église. « Hé, est-ce que vous ne sentez pas quelque chose d’humain ? » Dit l’un des chats. « Maintenant que vous le dites, je sentais qu’il y avait une drôle d’odeur ces derniers jours », un autre renifla. « Moi aussi, »   dit un autre chat dit. « C’est bizarre. Il ne devrait pas y avoir d’homme ici, « ajouta un autre chat. « Non bien sûr que non. Il n’y a aucun moyen pour un humain d’entrer dans cette ville de chats. », « Mais cette odeur est bien présente.  »

Les chats formèrent des groupes et commencèrent à chercher dans la ville. Il leur fallu très peu de temps pour découvrir que la source de l’odeur provenait du clocher. Le jeune homme entendit leurs pattes délicates dans les escaliers. « Ça y est, ils vont me trouver ! » pensa-t-il. Son odeur semblait avoir suscité la colère des chats. Les humains ne sont pas censés mettre les pieds dans cette ville. Les chats avaient de grandes griffes acérées et des crocs blancs. Il ne semblait avoir aucune idée du terrible sort qui l’attendait s'il était découvert, mais il était certain qu’ils ne le laisseraient pas quitter la ville vivant.

Trois chats grimpent au sommet du clocher et reniflèrent l’air. « Etrange », dit un chat, faisant vibrer ses moustaches, « Je sens un être humain, mais il n’y a personne ici. »

« C’est étrange », dit un deuxième chat. « Mais il n’y a vraiment personne ici. Allons chercher ailleurs « Les chats se grattent leurs têtes, perplexes, puis redescendirent les escaliers. Le jeune homme entendit leurs pas se fondre dans l’obscurité de la nuit. Il poussa un soupir de soulagement, mais il ne comprenait pas ce que venait de se passer. Il leur était impossible de le manquer. Mais pour une raison étrange ils ne le virent pas. Dans tous les cas, il décide que le matin venu, il irait à la gare et prendrait le train pour quitter cette ville. Sa chance ne peut pas durer éternellement.

Le lendemain matin, cependant, le train ne s’arrêta pas à la gare. Il regarda la locomotive passer sans même ralentir. Le train de l’après-midi fit la même chose. Il put voir le chauffeur assis aux commandes. Mais le train ne montra aucun signe de vouloir s’arrêter. C’était un peu comme si personne ne pouvait voir le jeune homme attendre le train ou même remarquer la gare. Une fois que le train de l’après-midi eut disparu au loin, l’endroit redevient plus calme que jamais. Le soleil commençait à se coucher. Il est temps pour les chats de revenir. Le jeune homme sut qu’il était maintenant complètement perdu. Il réalisa finalement que ce n’était pas la ville des chats. Il se trouve dans ce lieu perdu ou son destin l’a amené. C’est un autre monde, qui a été fabriqué spécialement pour lui. Et jamais, un train ne s’arrêtera à cette gare pour enfin le ramener dans le monde, d’où il est venu.

Tengo lu deux fois l’histoire. La phrase « l’endroit où il semblait être perdu » attira son attention. Il ferma le livre et laissa ses yeux errer vers le complexe industriel qui passait par la fenêtre du train. Peu de temps après, il s’endormit pour une courte mais profonde sieste. Il se réveilla couvert de sueur. Le train se déplaçait le long de la côte sud de la péninsule de Boso en plein été."

Source : https://nounours36.wordpress.com/2016/04/16/town-of-cats-la-ville-des-chats-part-1-de-murakami/ 

 

Et vous, dans quelle ville des chats vous êtes-vous perdu ou perdue ? 


Après avoir lu l'étrange 1Q84, j'ai entrepris de lire tous les livres de Murakami...


Voici deux liens intéressants :



samedi 17 octobre 2020

Yuval Noah Harari : Sapiens

 

Il faut ABSOLUMENT lire ce livre génial de l'historien Yuval Noah Harari !


"Il y a 100 000 ans, la Terre était habitée par au moins six espèces différentes d'hominidés. Une seule a survécu. Nous, les Homo Sapiens.

Comment notre espèce a-t-elle réussi à dominer la planète ? Pourquoi nos ancêtres ont-ils uni leurs forces pour créer villes et royaumes ? Comment en sommes-nous arrivés à créer les concepts de religion, de nation, de droits de l'homme ? À dépendre de l'argent, des livres et des lois ? À devenir esclaves de la bureaucratie, des horaires, de la consommation de masse ? Et à quoi ressemblera notre monde dans le millénaire à venir ?"

Source : https://www.franceculture.fr/oeuvre/sapiens-une-breve-histoire-de-lhumanite


Vos idées sur de nombreuses choses auront bien changé après la lecture de ce livre indispensable.


En voici un tout petit extrait : 

"Les Sapiens dominent le monde parce qu’ils sont les seuls animaux capables de coopérer efficacement avec un grand nombre de leurs semblables. Nous pouvons créer de vastes programmes et réseaux de coopération qui vont permettre à des milliers et des millions de parfaits inconnus de travailler ensemble à la réalisation d’un objectif commun. Pris individuellement ou collectivement, aussi embarrassant que cela puisse être, nous les humains, nous sommes très similaires aux chimpanzés. Toute tentative de comprendre notre rôle dans l’univers se fondant sur l’étude de nos cerveaux, de nos corps, de nos relations familiales, est vouée à l’échec. La réelle différence entre les chimpanzés et nous est ce mystérieux lien qui permet aux humains de coopérer efficacement.

Ce mystérieux lien s’explique par des histoires partagées et non par des gènes communs. Nous coopérons efficacement avec nos semblables, quand bien même ils nous seraient étrangers, parce que nous croyons ensemble à des choses comme les dieux, les nations, l’argent et les droits de l’homme. Et pourtant aucune de ces choses n’existent indépendamment des histoires que les hommes inventent et se racontent les uns aux autres. Il n’y a pas de dieux dans l’univers, pas plus que de nations, que d’argent, ou que de droits de l’homme — si ce n’est dans l’imagination commune des êtres humains. Vous ne pourrez jamais convaincre un chimpanzé de vous donner une banane en lui promettant qu’après sa mort, il pourra manger une infinité de bananes au paradis des chimpanzés. Seuls les Sapiens sont capables de croire à ce genre d’histoires. Voilà pourquoi nous sommes les maîtres du monde tandis que les chimpanzés sont enfermés dans des zoos et des laboratoires de recherche."